lundi 21 octobre 2013

la prise du pouvoir par l'extrème droite ?



Pour employer une image, notre lutte décisive contre le virus fasciste, ne consiste-t-elle pas à faire le forcing dans la distribution des masques en gaze de coton arrosé d'antiseptique ? alors que nous sommes tous déjà infectés par un virus à déclenchement lent ; la virulence de la fièvre antifasciste étant à la mesure des anticorps de chacun. 

Le fascisme est-il autre chose que la prise de pouvoir par une bande de truands ? L'idéologie avancée par le FN s'est montrée variable et tactique. Les « intellectuels » et les « think tanks » de droite n'ont, dans ces affaires très concrètes, que l'utilité du « make up » lorsqu'il s'agit d'aller dans les salons, proposer aux barons du capitalisme , l'assistance, toujours utile, de réseaux borgnes, et dans une première phase, d'être acceptés par les intellectuels de gauche comme faire-valoir, tout aussi autant « arrosés » que les autres, dans le cadre de passe-temps oratoires. 

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Concrêtement et sur un point de détail actuel concernant le FN, l'histoire détaillée des hiérarchies parallèles, animées du virus du pouvoir, peut être tracée avec une extrême précision, depuis l'ancien régime jusqu'à nos jours. Aussi, les bonnes questions devant la montée maintenant inévitable de l'extrême droite seraient, entre autre, de retracer l'histoire du financement du « Gud », par les réseaux du 1% .

Les mécanismes décrits par de St Victor pour la  Conca d'Oro (Palerme) semblent  toujours à l'œuvre. La difficulté est de transposer les schéma de la scène initiale sicilienne et napolitaine, car la situation historique s'est compexifiée et globalisée ! Ainsi à Marseille, les manutengolis modernes (de petit niveau) comme les Menucci ou Ghali , raflent des voies électorales, pour les négocier sur procédé similaire à la procédé de la componata, mais au service de quel « niveau de maillon » dans la chaîne ? comme pour la componata, des voix ou du bétail est une opération complexe qui demande de l'organisation une nombreuse petite main d'oeuve, la conclusion est uevrede la petite main d'aouevrevoler et puis de rendre 

À un niveau plus élevé, l'affaire du gaz de Chypre est amusante. Il serait, en effet, intéressant de retracer au travers de quels réseaux sociaux ( au sens classique) quelles ont été les accrétions involontaires de mécanismes obscurs ( et donc, sans que personne n'en ait jamais dessiné le plan « largement à l'avance » ) ayant conduits à l'improvisation d'un arrangement de dernière minute par l'appropriation de Defpa par la Socar azerbaïdjanaise ! , « au nez et la barbe de la Commission européenne». Gazprom ayant joué, quelques semaines, les faire-valoir (je ne comprends pas l'attitude de Marie Caroline Porteu, se caviarderait-elle de son propre gré ? )

Dans la foulée, la publication « The Moscow Bombing » par John B Dunlop, montre assez bien l'intérêt de regarder du côté des rapports de force situés à l'envers de l'histoire contemporaine. s'il est clair que Poutine a réussi sa prise de pouvoir par le succès de la mis en scène d'un False Flag.  La perte de contrôle au sein de la classe dominante américaine est partout patent, il n'y a plus que les Medias, et curieusement bien davantage en Europe, à maintenir l'illusion du contrôle.  Le silence et l'ignorance ne nous permettront pas de sortir vivants du 21è siècle, nous ne pourrons rien que bâtir que sur du sable.

Il semble maintenant assez clair que « la crise du capitalisme » est une crise de pouvoir au niveau des élites du 1%; mais bien entendu, il n'y a pas, comme l'espère et le désire J.Attali, une fraction de "bons capitalistes oblats" et une fraction de mauvais capitalistes qui n'auraient encore rien compris au changement de paradigme vers - l'économie circulaire - . Certes, « la concentration des richesses », « l'épuisement de la planète», comme « le seuil d'incompréhensibilité" atteint par notre mode d’organisation socio-technique sont structurés par des mécanismes en runaway, toutefois, puisque le capitalisme n'est pas, en premier, une modalité de l'économie , ni un système de production matérielle, mais une modalité économique de l'exercice du pouvoir concentrée dans le 1%. Il va donc nous falloir attendre que soient atteints les seuils politiques du déclenchement des servo-mécanismes asservissant les runaways générateurs du capital nécessaire à la position des "effecteurs décisififs » dans la machinerie complexe du servo-mécanisme. En résumé, que la nouvelle élite capitaliste liquide la vieille garde décomposée et prenne le contrôle ... 

L'ennui, avec ce schéma, et considéré sous l’angle du virus du pouvoir, c'est que le rapport des 99 % à « l’upper upper » class des 1% n'est absolument pas clair dans les quartiers, (les bas comme les  moyens et les simples « upper », ni chez les dockers de Marseille, tout autant, sans doute, que pour le dispatching de l’essence débarquée dans le port du Pirée ... 

dimanche 20 octobre 2013

Depuis la lecture de l'ouvrage de Jacques de Saint Victor  Un pouvoir invisible . Les mafias et la société démocratique XIX e et XXI e j'abandonne le fil des billets politiques et sociaux. L'analyse produite par de Saint Victor, me renforce dans l'idée qu'il faut désormais comprendre l'évolution de nos sociétés par la construction de  hiérarchies parallèles, lesquelles sont nécessaires à l'égalisation des chances "des moins doués selon les normes officielles". Accessoirement donc, j'ouvre un "mini blog-note" sur cette question. L'utilité de ces notes serait,  le cas échant,  de faire partager l'idée d'Etienne de la Boétie faisant de la "corruption  selon ses mots 'le secret de la domination", et d'en actualiser la compréhension afin d'accoitre  l'éventuelle cjhance de chance de survie de notre espèce, dès lors que nous pourrions construire consciemment  d'autres dispositif sociaux de satisfaction de nos systèmes nerveux que ceux, restés trop primitifs,  de la dominance.